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La fièvre Q a des impacts négatifs sur la santé et les performances du troupeau en provoquant notamment des problèmes de reproduction chez les ruminants. Limiter la diffusion reste la clé de voûte de la prévention. La vaccination des animaux est aussi un bon levier pour maintenir un bon état sanitaire du troupeau.

La fièvre Q, souvent sous-estimée dans les élevages

La fièvre Q tire son nom de l’anglais « Query » qui se traduit littéralement par « question ». Cela en dit long sur la difficulté qu’ont eue les biologistes à identifier l’agent infectieux lors des premières observations. Mais depuis, la communauté scientifique en sait un peu plus. La fièvre Q est une maladie infectieuse causée par la bactérie Coxiella burnetii. Elle touche toutes les espèces animales et notamment les ruminants domestiques, elle peut aussi se transmettre à l’Homme. La fièvre Q est donc classée comme zoonose.

Cette bactérie a la capacité d’adopter une forme de survie particulièrement robuste et difficile à éradiquer dans l’environnement ou chez l’hôte infecté. Son caractère régulièrement asymptomatique, c’est-à-dire l’absence de signe clinique, complique son diagnostic. Selon GDS France, environ 30 % des troupeaux bovins en France seraient exposés à la fièvre Q. Les données du dispositif Oscar1 classent la fièvre Q comme la 2ᵉ cause infectieuse responsable des avortements répétés. En effet, les données 2023 indiquent qu’elle est impliquée dans 10 % des séries abortives investiguées.

L’environnement et les animaux infectés sources de transmission

La bactérie est présente partout en France, avec une prévalence supérieure dans les zones denses en élevages laitiers.

La principale voie de transmission de la fièvre Q est aérienne. La bactérie étant très résistante dans l’environnement, elle peut persister plusieurs mois dans la poussière, les litières et les déjections. Les animaux infectés (avec ou sans symptôme) excrètent la bactérie via les produits de la mise-bas (placenta, avortons), les sécrétions vaginales, les déjections et le lait. Les animaux se contaminent en inhalant ces particules contaminées.

Les avortements répétés doivent vous faire penser à la fièvre Q

Le premier signe clinique qui doit vous interpeller est l’avortement, et notamment les avortements répétés. Lorsqu’on parle de séries abortives, il s’agit d’avortements rapprochés (2 avortements ou plus en 30 jours ou moins) et d’avortements espacés (3 avortements ou plus en 9 mois). Ces avortements peuvent arriver à n’importe quel stade de la gestation.

La fièvre Q se manifeste aussi par la non-délivrance du placenta, au-delà des 48h post-partum. GDS France précise que cette non-délivrance est une conséquence de l’avortement, mais peut exister aussi chez les animaux infectés même en l’absence d’avortement. C’est donc une manifestation clinique qui peut nécessiter une investigation de la présence de la fièvre Q.

La présence de l’agent infectieux peut aussi provoquer de l’infertilité et des métrites. Enfin, l’infection de la mère peut entraîner la naissance de veaux chétifs.

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